Sénégal : L’Agence Française de Développement finance le projet de dépollution de la baie de Hann près de Dakar
L’Agence française de développement (AFD) vient de signer des accords de financement de plusieurs projets au Sénégal, dont celui de la dépollution de la baie de Hann située à l’est de Dakar. La réalisation des travaux relatifs à ce projet d’assainissement a été confiée à Ludwig Pfeiffer, une entreprise basée à Kassel en Allemagne.
Réaliser un plan de gestion environnemental et social (PGES). C’est l’une des conditions posées par les bailleurs de fonds pour la mise en œuvre du projet de dépollution de la baie de Hann situé à l’est de Dakar, la capitale du Sénégal. Le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’Ouest dispose de fonds pour l’aider à tenir une partie de ses engagements vis-à-vis des bailleurs de fonds, notamment le volet « accompagnement social pour les personnes affectées par le projet. »
Il s’agit de 853 millions de francs CFA (plus de 1,3 million d’euros) prêtés par l’Agence française de développement (AFD). La convention de financement du projet de dépollution de la baie de Hann a été signée récemment entre l’institution financière française et les autorités sénégalaises.
Des travaux réalisés par l’entreprise Ludwig Pfeiffer
Le projet de dépollution de la baie de Hann est également soutenu par l’Union européenne (UE). Son financement sera injecté via l’AFD, conformément à un accord de délégation de fonds signé en décembre 2019. L’Agence néerlandaise pour les entreprises (RVO) finance également ce projet d’assainissement près de Dakar.
L’ensemble de ces bailleurs de fonds se sont mis d’accord avec l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) pour le choix de Ludwig Pfeiffer pour la réalisation du projet. Selon l’entreprise basée à Kassel en Allemagne, « l’objectif du projet est non seulement de protéger l’environnement, mais aussi d’améliorer le niveau de vie de la population en améliorant la collecte et le traitement des eaux usées ».
Concrètement, les travaux porteront sur la construction d’un intercepteur d’eaux usées long de 13 km. Cette canalisation permettra l’acheminement des effluents dans une station d’épuration qui sera capable d’effectuer un traitement primaire de 25 000 m3 d’eaux usées par jour. L’eau traitée suivra ensuite un émissaire en mer sur 3 km.
Source : www.afrik21.africa