Le paludisme reste la première cause de mortalité en RDC, l’année dernière 21 millions de cas ont été recensés

Le paludisme reste la première cause de mortalité en RDC, l’année dernière 21 millions de cas ont été recensés
Le paludisme reste la première cause de mortalité en République Démocratique du Congo avec plus de 13 072 décès en 2019 sur un ensemble de plus de 21 millions de cas. Ces chiffres ont été rapportés par Médecins Sans Frontières (MSF) citant le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), à l’occasion de la Journée Mondiale de Lutte contre le Paludisme commémorée le 25 Avril de chaque année. 

L’organisation humanitaire et médicale note que les zones rurales sont les plus touchées en raison de l’insécurité et des difficultés à accéder aux structures de santé. En 2019, MSF annonce avoir  traité 776 413 malades du paludisme sur l’ensemble du pays.

« Saisissant l’opportunité qu’offre la célébration de cette journée et l’attention qu’elle suscite au niveau mondial, MSF lance un appel à tous les intervenants en RDC afin de combler les lacunes dans la prévention, le diagnostic et le traitement afin de garantir l’accès pour tous aux services indispensables de santé en RDC », dit l’ONG dans un communiqué.

Le thème retenu pour la Journée mondiale contre le paludisme 2020 – « Zéro Palu ! Je m’engage » – caractérise une campagne sur le terrain lancée pour la première fois au Sénégal en 2014. Cette campagne vise à mobiliser toutes les parties prenantes à la lutte antipaludique, des décideurs politiques jusqu’au secteur privé en passant par les communautés touchées, plaide l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

« La Région africaine de l’OMS comptait encore 213 millions de cas de paludisme en 2018, ce qui représente 93 % de la morbidité mondiale totale. Chaque année, plus de 400 000 personnes décèdent des suites du paludisme, et 94 % de ces décès surviennent dans la Région africaine. Les enfants de moins de cinq ans constituent le groupe le plus vulnérable et représentent 67 % des décès », souligne l’organisation internationale.

Dans le cadre des objectifs de développement durable, les pays ont pris l’engagement de mettre fin à l’épidémie de paludisme d’ici à 2030. L’initiative E-2020 pour l’élimination du paludisme a été lancée en 2017 et, pour mettre un terme à l’augmentation du nombre de cas, surtout dans les pays d’Afrique subsaharienne, l’approche « pour une action à fort impact dans les pays à forte charge » de l’OMS a été adoptée en 2018.

Source : https://actualite.cd

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