Afrique : Sun Exchange reçoit 3 M$ d’Africa Renewable Power Fund (ARPF) pour l’énergie solaire rémunérée en Bitcoin
Sun Exchange, une plateforme de leasing solaire peer-to-peer (modèle d’échange en réseau) vient de reçoit un investissement de 3 millions de dollars d’ARPF, un fonds d’investissement privé basé à Maurice et soutenu par la Banque africaine de développement (BAD).
La start up sud-africaine Sun Exchange obtient des fonds pour son expansion en Afrique. Il s’agit de 3 millions de dollars obtenus auprès d’Africa Renewable Power Fund (ARPF), un fonds d’investissement privé, basé à Maurice, et conseillé par ARCH Emerging Markets Partners. Les fonds ont été obtenus dans le cadre de la clôture d’un financement de série A de 4 millions de dollars par Sun Exchange.
L’argent collecté dans le cadre de cette levée de fonds permettra à la plateforme « de faire évoluer sa solution et de s’étendre à de nouveaux marchés à travers l’Afrique subsaharienne, permettant aux utilisateurs de la plateforme d’alimenter en énergie solaire des écoles, des cliniques, des fermes, des tours de téléphonie cellulaire, des usines de traitement de l’eau, des entreprises et d’autres organisations à travers le continent », explique Sun Exchange.
Le financement participatif
La start-up sud-africaine fonctionne avec sa plateforme où sont inscrits des membres répartis sur près de 163 pays à travers le monde. Sun Exchange fournit de l’énergie solaire à des écoles, des cliniques, des fermes, des tours de téléphonie cellulaire, des usines de traitement de l’eau, des entreprises, etc. Mais son mode opératoire est différent de celui des autres fournisseurs de systèmes solaires photovoltaïques.
En Afrique du Sud où la jeune pousse dispose déjà d’un portefeuille de projets, ses équipes identifient une entreprise ou une organisation qui voudrait être alimentée en électricité via le solaire. Une équipe d’ingénieurs est ensuite envoyée sur place pour des études techniques, économiques, environnementales et sociales. Le projet validé est représenté sur la plateforme sous forme de cellules solaires. Les membres de la plateforme achètent les cellules au prix de 50 rands sud-africains (4 dollars) l’unité.
La rémunération en Bitcoin
Ce financement participatif permet la réalisation du projet grâce aux partenaires locaux de la start-up. L’entreprise bénéficiaire de la centrale solaire paye une facture mensuelle. Ces frais sont ensuite reversés, sous forme de monnaie locale ou en Bitcoin dans le portefeuille virtuel créé sur la plateforme Sun Exchange, à chaque membre ayant acheté des cellules solaires. Cette méthode de financement participatif pourrait accélérer le déploiement de l’énergie solaire en Afrique.
Selon Sun Exchange, les 3 millions de dollars obtenus auprès d’ARPF permettront également de soutenir les activités de marketing, d’accroître considérablement la base d’utilisateurs de la plateforme à l’échelle mondiale, et d’apporter d’importantes améliorations aux logiciels afin d’étendre les capacités et les fonctionnalités de la plateforme.
« Cette étape ouvre la prochaine phase de croissance de Sun Exchange, qui comprend la constitution de notre équipe, la création de plusieurs nouveaux emplois durables et propres dans le domaine de l’énergie, et la possibilité pour notre base croissante d’utilisateurs dans le monde de diversifier davantage leur portefeuille de cellules solaires dans de nouvelles régions », explique Abraham Cambridge, le président directeur général et fondateur de Sun Exchange.
Source : www.afrik21.africa